Tous les humanismes sont protecteurs par définition ; il s’agit de protéger principalement les faibles. Mais au-delà, surgissent d’autres caractéristiques.
Pour le Chrétien : tout homme est à l’image de Dieu, son créateur.
Le christianisme honore un humanisme de royauté : l’homme est le seigneur de la terre, à charge pour lui de protéger et d’améliorer le monde. L’Église nous y invite à temps et à contre temps.
Le christianisme honore également un humanisme de liberté : respecter un humain, ce n’est pas seulement le protéger, mais aussi respecter son histoire, sa liberté et son devenir.
L’humanisme dépend donc des réponses apportées à ces questions : Qui est un homme ? Qu’est-ce qu’un homme ?
À la première question répondait déjà l’Épître à Diognète : les Chrétiens ne se débarrassent pas des enfants difformes.
À la deuxième question répond aussi toute notre histoire : les êtres humains, en tant que personnes, sont libres ; la pensée chrétienne leur a proposé et leur propose des guides pour les différents choix qu’ils ont à poser.
L’humanisme chrétien repose sur une anthropologie spécifique.