Plus d'un siècle d'histoire...

L’Académie d’éducation et d’études sociales (AES) éclaire l’actualité à la lumière de l’enseignement social de l’Église.

La période d’après-guerre, avant la grande crise de 1929 et la Seconde Guerre mondiale, a montré la nécessité de réflexions et de recul dans ces temps dramatiques. Edmond et Suzanne Bruwaert, un ménage franco-américain, catholique et protestant, ont fondé l’Académie d’éducation et d’études sociales en 1922 dans ce contexte troublé. Les textes proposés par l’Église dans la veine des premières encycliques du pape Léon XIII sur la doctrine sociale, les ont touchés. Les Bruwaert ont été assurément des prophètes et des visionnaires en proposant à leurs contemporains de réfléchir et de mettre en pratique les recommandations de l’Église pour aider la société à mieux vivre.

Dans sa définition d’origine, cette institution composée de philosophes, universitaires, chefs d’entreprise, hauts fonctionnaires, historiens, médecins, voulait «  coordonner, unifier, encourager, guider et aider le travail social  ». Cinq sections structuraient l’organisation de l’académie autour de la morale, la famille, l’éducation, le travail et la prévoyance. Il s’agissait de «  se mettre en contact avec tous ceux dans le pays qui réfléchissent et qui agissent en vue du progrès social  ».

Au cours du temps, cette académie a travaillé sur tous les sujets de société portés par de hautes personnalités, de divers horizons, jusqu’à faire de cette institution un cercle de réflexion et de recherche reconnu et influent.

Depuis ces trente dernières années, l’AES travaille sur un large spectre des préoccupations actuelles en les étudiant à la lumière de l’enseignement social de l’église.

Les sujets traités touchent aussi bien les thèmes de la vie, de la mort, de l’économie, l’entreprise, la famille, le travail, que ceux de l’engagement, l’enracinement, etc.

A partir de 2018, l’AES a lancé et poursuivi dans ses travaux annuels un cycle de réflexions fondamentales sur le destin de l’homme aujourd’hui. Entamé avec Dépasser l’humain ? (2018-2019), consacré à la question du transhumanisme, poursuivi pendant deux ans (2019-2021) sur le thème Enracinement et bien commun, ce cycle fondamental a traité ensuite des questions essentielles de la vérité, (La vérité se décide-t-elle ? 2021-2022), la liberté (La liberté et les libertés (2022-2023), la transmission de la vie (Transmettre la vie – enjeux démographiques, anthropologiques et sociaux (2023-2024) et les exigences de l’éducation (La responsabilité éducative – Former des personnes libres, 2024-2025).

Depuis 2024, l’AES a relancé des sections thématiques regroupant ses membres en fonction de compétences et centres d’intérêt spécifiques, pour produire des analyses originales sur des sujets ciblés.

Hormis les travaux académiques de réflexion et d’approfondissement, le Prix de l’AES récompense chaque année un ouvrage novateur et formateur, accessible au plus grand nombre et répondant aux valeurs de tradition sociale et d’humanisme chrétien.

De 1922 à 2020 :
1 couple fondateur, 10 Présidents successifs…

Edmond et Suzanne Bruwaert,
Fondateurs
Cardinal Baudrillart,
Recteur de l’Institut catholique
Georges Goyau,
de l’Académie Française
Jean Lerolle,
Député de Paris
 Joseph Zamanski,
Président du Patronat Chrétien
Robert Garric,
de l’Institut
Henri Guitton,
de l’Institut
André Aumonier,
Président du Secours Catholique
Jean-Didier Lecaillon,
Professeur des Universités
 Ghislain Lafont,
Dirigeant d’entreprise
Marie-Joëlle Guillaume,
Ecrivain, Journaliste, Agrégée de Lettres classiques